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Née le 21 septembre 1960, Maurizio Cattelan est l’un des sculpteurs italiens ayant poussé à l’extrême sa vision téméraire de l’art. Son effronterie à associer des personnalités avec des idées incongrues lui a valu le surnom de Buster Keaton ou littéralement, l’idiot du village. Dans son approche artistique, il a su utiliser son audace intrépide et son sens de l’humour pour en faire sa propre signature et se tailler une place dans le cercle fermé des artistes contemporains les plus connus. Petite lumière sur ce sculpteur atypique…

La sculpture du bois, une passion depuis toujours

Maurizio Cattelan avoue n’avoir pu se consacrer dans la sculpture très tôt dans sa jeunesse. Issue d’une famille pauvre, il lui fallait gagner d’abord sa vie en enchaînant des travaux auxquels il ne s’intéressait pas vraiment. Sa passion pour la sculpture du bois l’envahissait si bien qu’il se démotivait très vite à faire d’autres métiers. C’est vers les années 80 qu’il a décidé de monter sa propre affaire en travaillant le bois. Peu à peu s’est développé son sentiment de créer des objets artistiques à partir de cette essence après avoir percé le marché du design. Son désir de succès était si ardent qu’il déploya tous ses efforts dans la promotion de ses œuvres. Il envoya son catalogue à des maisons artistiques en plusieurs milliers d’exemplaires et participait également à de nombreuses expositions internationales.

La carrière de sculpteur à New York

La carrière de Maurizio Cattelan a vraiment décollé une fois qu’il a décidé de s’installer à New York dans les années 1990. Chacune de ses œuvres a donné lieu à différentes interprétations, notamment son art d’allier le bien et le mal, de franchir le domaine du sacré comme la religion. En outre, sa sculpture intitulée la Nona Ora représente le Pape Jean-Paul II renversé par une météorite.